McMasterville, le 17 juillet 2025 – Fort de son efficacité démontrée depuis sa mise en œuvre, le projet de l’Équipe de soutien à l’intervention psychosociale (ESIP) bénéficie aujourd’hui d’une bonification majeure. Une subvention de 740 000 $ pour 3 ans, récemment accordée par le ministère de la Sécurité publique (MSP), a permis à la Régie intermunicipale de police Richelieu-Saint-Laurent (RIPRSL), en collaboration avec ses partenaires du réseau de la santé et des services sociaux (CISSS), de renforcer l’équipe en y intégrant un deuxième intervenant en travail social ainsi qu’une policière dédiée à temps plein, spécialisée dans ce type d’intervention.
Cet ajout vient accroître la capacité d’action de l’ESIP auprès des clientèles vulnérables. L’agente policière assignée travaillera quotidiennement en tandem avec le nouvel intervenant en santé mentale. Profitant de son expertise, elle agira également, à terme, comme personne-ressource auprès de ses collègues. Leur mission conjointe permettra d’enrichir l’approche de la RIPRSL face aux enjeux psychosociaux rencontrés sur le terrain.
« Cette bonification représente une avancée significative. L’ajout d’un deuxième intervenant nous permet d’élargir notre couverture et de répondre aux demandes de première ligne en matière de santé mentale aux heures critiques. Quant à la désignation d’un agent policier spécialisé, elle vient consolider notre approche intégrée et collaborative », souligne le directeur de la RIPRSL, M. Marco Carrier.
Rappelons que le projet ESIP a vu le jour à titre de projet pilote en 2021, avant d’être officialisé en 2023. Il vise à offrir un accompagnement personnalisé aux adultes vivant diverses problématiques psychosociales et de santé mentale telles que l’isolement, la dépendance, la détresse psychologique ou les troubles cognitifs.
Depuis sa création, l’ESIP a réalisé près de 1 600 interventions, démontrant l’importance croissante de ce type de service. Les données recueillies illustrent clairement le besoin d’interventions spécialisées en première ligne.
« Le succès de l’ESIP repose sur l’approche de proximité et de collaboration entre les partenaires du milieu. Cette bonification permet de renforcir l’union des expertises nécessaires pour offrir des services qui seront davantage en adéquation avec les besoins du milieu et ses partenaires », conclut Robert James Borris, directeur des programmes santé mentale et dépendance au CISSS de la Montérégie-Est.
Sur la photo (de gauche à droite) :
Caroline Loiseau, assistante-directrice à la RIPRSL, Mathieu Berger, capitaine à la RIPRSL, Robert James Borris, directeur des programmes santé mentale et dépendance au CISSSME, Nadia Delisle-Beluse, agente dédiée à la santé mentale à la RIPRSL, Nathan Harnois, travailleur social, Annie Girardot, cheffe de programme au CISSSME et centre de crise, Andréanne Audet, coordonnatrice services psychosociaux généraux et de crise au CISSSME, Francis Lepage, inspecteur-chef à la RIPRSL
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